...Ce que j'ai aimé...
À Kiev, Victor tente péniblement de survivre. Journaliste au chômage, il a adopté Micha, un pingouin dépressif, rescapé du zoo. Lorsqu'un patron de presse propose à Victor de préparer des nécrologies de personnalités encore bien en vie, Victor saute sur l'occasion. Mais voilà que ces personnes se mettent à disparaître à une vitesse alarmante... Crimes commandités par la mafia ou règlements de comptes politiques ?
DEPUIS, JE NE REVE QUE D'UNE CHOSE : ALLER VOIR LES PINGOUINS!
Le comment de Pooh, Le Tao de qui ? Le Tao de Pooh ! ... où l'on découvre que l'un des plus grands maîtres taoïstes n'est pas un Chinois... ni un philosophe vénérable... mais un petit ours insouciant, tranquille, qui agit sans effort et sans arrière-pensée le personnage de A.A. Milne, Winnie-the-Pooh, c'est-à-dire Winnie l'Ourson. En chacun de nous sommeille un Bourriquet, un Coco Lapin, un Porcinet, un Maître Hibou et un Pooh.
Mais tandis que Bourriquet se tourmente
... que Porcinet hésite
... que Coco Lapin calcule
... et que Maître Hibou pontifie
Pooh simplement EST
et telle est la clé de la sagesse du Tao.
Et surtout "Demande à la poussière" et "Mon chien stupide".
Une trop bruyante solitude, d'abord diffusé en 1976 à Prague sous forme de "samizdat" (publication clandestine), est sans doute le livre qui a valu au grand écrivain tchèque le plus de notoriété. Majestueux cri de révolte lancé à l'assaut des sociétés totalitaires, l'histoire du narrateur, ouvrier dans une usine de vieux papiers destinés au recyclage, n'est pas sans faire penser - mutatis mutandis - au 1984 d'Orwell. Car notre héros, instruit presque malgré lui par la lecture des ouvrages interdits destinés au pilon (la Bible, le Talmud, les écrits de Lao-tseu entre autres), va faire renaître ces chefs-d'œuvres sous la forme d'une autre œuvre d'art (qui n'est pas sans rappeler les travaux d'un Jiri Kolar) : les pages broyées sont transformées en balles de papier décoratives ! Divers incidents et personnages tragicomiques viennent émailler cette fable sensible et émouvante qui invite le lecteur à une aimable réflexion sur le moderne, digne à la fois de nos philosophes des Lumières et des meilleurs esprits libertins.