Dans cette section je vous décris mes compétences concernant les IHM et le graphisme.
Mon attirance pour les interfaces utilisateur ne s'arrête pas à celle des écrans. En effet, j'ai depuis toujours été intéressée par ce domaine.
Que ce soit d'un point de vue esthétique, ergonomique ou fonctionnel,
j'ai énormément de mal à accepter de me servir d'un appareil ne me convenant pas sur la forme.
Dans l'univers de la programmation, peu s'intéressent à la forme visuelle de l'application une fois en production, une fois donnée à être utilisée.
Le travail d'intégration est un travail laborieux et ingrat qui est trop souvent délaissé par les équipes de purs développeurs.
D'autre part, je n'ai jusqu'ici jamais rencontré d'équipe comptant une personne spécialisée dans ce domaine ou plus simplement responsable de cette tâche.
Lors de mes stages chez Rezotech et Vaziva, la graphiste n'avait pas de compétences dans ce domaine, il appartenait alors aux développeurs d'intégrer ses éléments graphiques.
Souvent le résultat ne s'approchait que de loin de la maquette image fournie par la graphiste.
En effet, le travail d'intégration en plus d'être déprécié par les développeurs
constitue un métier à part entière. Il nécessite des connaissances et beaucoup de pratique.
Les autres projets auxquels j'ai participé ne faisaient pas appel à un graphiste. Les écrans étaient alors construits à partir des rudiments en html des équipes.
Peu d'effort de conception au niveau visuel est demandé, seul l'aspect purement technique est mis en avant. Entre les spécifications fonctionnelles et l'implémentation technique de la solution,
le travail sur les IHM est quasi nul.
Je parle bien entendu ici de projets sur des applications de gestion, il est donc normal que le "design" en tant que marketing ne fasse pas partie des priorités du projet.
Mais je pense tout de même qu'une application agréable à utiliser parce qu'agréable visuellement peut apporter une sensible augmentation de la performance.
Non grâce à l'application en elle-même mais plutôt grâce à l'effet qu'elle génère dans l'attitude que prendront les utilisateurs devant celle-ci.
Je reprends ce sujet à la section suivante sur le thème de l'ergonomie.
Mes questions :
De mon point de vue, le besoin de perfection et des compétences avancées, diversifiées et sans cesse renouvelées dans le domaine de l'intégration constitue une composante obligatoire pour des projets demandant des interfaces performantes et obtenir les objectifs fixés en terme d'esthétique et d'ergonomie.
Lors de mes études et de mes différentes exépriences en entreprise, j'ai chaque fois pris en charge la conception de la maquette. C'est à partir de l'analyse des besoins en terme de fonctionnalité et de processus que j'effectue mes recherches. J'ai toujours tenté d'utiliser les pratiques et les technologies les plus adaptées aux besoins de mes projets. Pour cela, je m'octroie une première phase de recherche des nouveautés techniques et idées ingénieuses. Après les tests des éléments sélectionnés, je réalise entre 2 et 5 maquettes que je critique et positivement et négativement.
C'est à mes heures perdues (gagnées ?) que je me mets au goût du jour. En effet, par journée pluvieuse, un de mes passe temps favori est de me tenir au courant des dernières technologies permettant le développement de RIAs (Rich Internet Application) telles que silverlight, framework ajax ou flex, des derniers tuyaux ou bonnes pratiques sur les CSS, etc. Je suis devenue une addict de tout ce qui tourne autour de la mouvance "user-friendly", je peux alors passer des heures à lire des réflexions ou plus simplement tester un petit composant qui me semble réutilisable dans un futur projet.
On mesure généralement la réussite d’une solution aux résultats qu’elle produit. Le succès, ou l’échec, des solutions sont souvent liés au degré d’utilisation d’un système et par conséquent à son adoption ou non par les utilisateurs. Il y a ainsi une relation directe entre les résultats d’une solution et son ergonomie.
Si l’affirmation précédente paraît évidente, trop de projets voient le jour sans que la convivialité, ou la simplicité d’utilisation soit envisagée.
Les principales raisons invoquées sont des délais trop courts, des budgets trop serrés et une focalisation sur la recherche de solutions techniques au détriment du point de vue de l’utilisateur.
La conception des interactions et l’ ergonomie sont deux éléments fondamentaux sur lesquels il ne faut pas, de mon point de vue, faire l’impasse.
Il est crucial que l’ utilisateur soit placé au centre du processus de développement.
Les tests d’ ergonomie et l’implication des utilisateurs à tous les stades du projet devraient être par conséquent à la base de notre méthode de travail.
N’ayant jamais travaillé dans un cabinet d’étude et conseil, mais seulement en agence et SSII, mon travail sur l’ergonomie n’est pas dissocié de la réalisation, aussi mon travail ne s’est axé que sur l’étude des processus métiers décrits par le client lors de différentes interviews, je n’ai que très sporadiquement eu l’occasion d’observer le travail de l’utilisateur, cette activité n’est pas encore utilisée en agence et SSII. D’ailleurs l’ergonomie n’est pas encore un besoin systématiquement exprimé par le client et dans le cas où il l’est, l’agence ou la SSII fait appel à un cabinet spécialisé dont les acteurs proviennent du monde de la psychologie et non pas de l’informatique. Le but étant d’obtenir une étude complètement dissociée de la réalisation. En effet cela permet de ne pas rester sur des à priori du développement.
Pour autant j'essaie lors du prototypage des projets auxquels je participe de m'intérresser à cette problématique. Les difficultés que j'ai rencontrées lors de ce travail sont :
Etant donné que l'ergonomie des interfaces s'intègre dans la démarche qualité, il me semble que cette activité sera prochainement une des activités de conseil des grandes SSII. Aussi, mon souhait serait de me placer dans cette optique. A l'avenir je projette donc de me former à cette activité.
C'est par le biais de cette discipline que j'ai découvert le monde de l'informatique. Aujourd'hui encore je pratique l'infographie à mes temps perdus. A l'occasion aussi je réalise des éléments graphiques dans le cadre de mes projets.
Je me suis d'abord formée sur photoshop pour retoucher mes photographies
ou pour créer des images dans le cadre de travaux d'expérimentation lors de mes études en arts plastiques.
Le hasard de différentes rencontres avec des web designer de la première heure m'a amenée à approfondir mes connaissances
et m'a emmenée dans l'univers du web et le design des IHM.
J'ai alors découvert le dessin vectoriel avec illustrator, la construction des interfaces par le biais du langage html puis par la suite l'animation avec flash.
Durant cette période, j'ai participé à plusieurs projets qui m'ont permis d'entrevoir les contraintes du web.
Très vite, j'ai eu l'envie d'aller plus loin en me posant la question de ce qui se cachait derrière des outils tels que photoshop
ou encore comment industrialiser ce qui n'appartenait pas au design, le contenu.
Mes réalisations durant cette période sont maintenant obsolètes mais elles m'ont permis d'appréhender pas mal de domaines de l'informatique et de me plonger dans ces études à In'Tech INFO.
Dans le cadre d'un Projet de Réalisation Personnelle (PRP In'Tech INFO), Graf'iti, j'ai à nouveau eu l'occasion de réaliser de multiples travaux en infographie. En effet, graf'iti était un club qui proposait aux autres clubs et projets de l'école la mise en place de leur communication visuelle. Plaquettes, affiches et logos constituaient la majorité des demandes. En plus de cette offre, graf'iti proposait des tutoriels et ateliers pratiques par petits groupes.
Mon job d'étudiant en tant que pigiste pour le magazine Computer Arts m'a également permis de développer mes compétences par le biais des différents tutoriaux que je devais rédiger ou traduire et la rédaction de papiers de "veille technologique".